Suivez-nous en randonnée vers les Twelve Bens, les sommets les plus exigeants du Connemara
La randonnée dans les Twelve Bens est une des plus prestigieuses et des plus belles du Connemara. Si le Glencoaghan Horseshoe, le cirque en fer à cheval comporte 12 sommets, en réalité la rando permet de passer par 6 d’entre eux. On a visé d’atteindre le plus haut sommet de ce défilé, le Bencor à 711m d’altitude.
Départ de la rando en Irlande
Par la N59, on se rend sur le parking de Glencoaghan Horseshoe, entre Galway et Clifden. Il ne faut pas manquer une petite route indiquée par le panneau Connemara Pony. On passe un 1er parking marqué par un rocher surmonté d’une tête de cheval. On traverse un hameau et atteint un parking juste après.
A savoir, le Rother vous fait arrêter avant le hameau alors qu’il est possible de continuer.
Descriptif de la randonnée dans le Glencoaghan Horseshoe
Pour infos, pour trouver des randos à faire, on a consulté le Rother dédié à l’Irlande et l’Irlande du Nord. Ce guide propose 67 randos avec des traces GPS.
La randonnée de Glencoaghan Horseshoe est très exigeante: si on l’a fait en entier, c’est une boucle de 15,9km avec 1590m de dénivelée, soit 9h de rando. Elle permet de passer par 6 des 12 sommets de la Glencoaghan, une chaîne de sommets en forme de fer à cheval.
Comme des nuages capuchonnent régulièrement les sommets, on a fait le choix de faire une portion de cette rando en aller/retour, soit environ 10km.
On vise le plus haut sommet, le Bencorr à 711m d’altitude. Les panneaux d’indication étant inexistants, on n’a jamais su si on était arrivé au sommet… Des randonneurs qu’on a croisés nous ont affirmé que c’était le cas mais on a de gros doutes…
Depuis le parking marqué par un gros rocher surmonté d’un cheval, on marche tout droit vers des maisons. On s’aperçoit qu’il y a un autre parking après les maisons, ce que notre topo du Rother n’indique pas.
On longe un clos puis entre dans un champ: pour une fois, on marche sur un sentier. Le souci, c’est qu’il y en a plusieurs avec aucune indication de direction…
Sur toute la 1ère partie de la rando, il n’y a pas vraiment de sentier tracé, juste des sentes un peu partout, des traces de passage de randonneurs errant comme nous, probablement…
Notre topo du Rother nous indique qu’on doit franchir une bosse. Mais elle est nous paraît vraiment trop raide à notre goût. On préfère la contourner: on monte en zig-zag et en devers. La pente est certes moins raide mais elle reste bien pentue.
Des randonneurs partis devant nous passe par le côté très raide. On les a retrouvés plus haut mais derrière nous… Ils ont mis plus de tempss à franchir la bosse qu’à la contourner comme nous. En discutant avec eux, on a appris que le passage était vraiment très raide et difficile à franchir. Plus tard, à la descente, on les a vus contourner comme nous la bosse.
Au bout d’un 1h30 de montée en ahanant, on franchit enfin cette 1ère bosse.
D’après notre Rother, il suffit de franchir une 1ère petite antecime et on atteint le 1er sommet, le Derryclare à 677m d’altitude. Dans le réel, des antécimes, on en franchit une 10aine sans jamais savoir laquelle est la bonne…
Cela dit, cette absence d’indication n’a pas tant d’importance: le paysage alentour vaut vraiment la peine et c’est bien l’essentiel. On a beau être entre 600 et 700m d’altitude, on a le sentiment de progresser dans un paysage de haute montagne, comme si on était à plus de 2000m d’altitude.
Le décor autour de nous est caillouteux, le sentier très aérien. Quand les nuages se lèvent, on aperçoit un vaste panorama à 360°. On peut admirer le vaste cirque en fer à cheval veillé par ses 12 sommets.
En contrebas, le paysage est essaimé de lacs bleutés sertis dans leur écrin de verdure et au loin on distingue la nappe bleutée de l’océan Atlantique.
Passé la 1ère bosse, on arrive à suivre un sentier assez bien marqué. De gros cairns nous aident à nous repérer.
On atteint enfin un hypothétique sommet indiqué par un gros cairn: est-ce le Bencor?? Aucun panneau nous le signale. Notre temps de marche pour l’atteindre correspond à ce qu’indique notre topo, soit 2h30. Pourtant le doute subsiste…
Après une très longue pause sur ces hauteurs, on redescend par le même sentier ou presque: on contourne encore plus loin la bosse par un passage encore moins raide que celui qu’on a pris à la montée.
Notre rando a duré 6h mais on s’est attardé très longuement au sommet pour la pause sieste. Pour faire ce qu’on a fait, prévoir environ 3h30 à 4h.
Rando 29 p114 en partie R,p390 +1590 15,9km 10kmAR
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