Week-end Provence en famille: on aime et vous dit tout!

Récit de notre week-end en famille en Provence jour par jour

Carrières de Lumières en Provence en famille – JOUR 1

On arrive en fin de matinée sous un beau ciel bleu uni aux Baux de Provence. On ne se rend pas directement au village de Baux. Comme c’est l’heure du pique-nique, on se rend d’abord à un point de vue donnant sur le village des Baux et son château, les Alpilles et au loin le Mont Ventoux couronné de nuages. Le point de vue s’appelle «  Vue sur les Baux », tout simplement ! Au sommet devrait s’élever une table d’orientation mais celle-ci n’est plus qu’un vague souvenir…

Bon à savoir, depuis ce point de vue, il est possible de faire des balades en boucle avec des points de vue panoramiques. En redescendant, on s’arrête à une pierre percée, une vraie sculpture naturelle.

On fait halte juste avant le village des Baux aux Carrières de Lumières. Attention, c’est très compliqué de se garer. Même pour les vacances de fin d’année, il y avait beaucoup de visiteurs ! Alors l’été, j’imagine la cohue…

Exploitées jusqu’en 1936 pour extraire des blocs de calcaire, les carrières ont connu une renaissance magistrale : elles ont été réhabilitées en centre d’arts numériques. Des murs taillés de près de 10m de haut servent d’écrans pour projeter des œuvres d’art de taille XXL.

Les thématiques changent chaque année. Le hasard veut que l’un des 2 thèmes soit consacré au peintre Van Gogh, le peintre favori de la famille, surtout depuis qu’on a visité le musée qui lui est dédié à Amsterdam.

Dès qu’on entre dans l’enceinte des Carrières, on se trouve littéralement projetés dans les tableaux du peintre. C’est vraiment ce qui s’appelle une expérience immersive ! Les images se déploient autour de nous, à nos pieds. Et comme les lignes et image du tableau bougent, c’est comme si on on se retrouvait plonger dans un tableau vivant.

Cette visite en Provence est une occasion unique et originale de faire découvrir ce peintre et plus globalement l’art à vos enfants.

L’autre thématique nous emmène en voyage au Japon. On se retrouve plongés dans les paysages d’Hokusaï, les paysages raffinés des estampes. Des geishas défilent entre 2 éventails et soudain des samouraïs se ruent vers nous sabre en main. C’est animé, coloré, bien mené. L’esprit du Japon est là. On adore ! A voir, c’est incontournable !

Visiter le village des Baux de Provence

Depuis les carrières, on se rend au village des Baux de Provence à quelques minutes de marche.

Le village aux ruelles pavées est interdit à la circulation, donc pratique avec des bambins. On avance le long des ruelles jusqu’aux place du Hérain et de Saint Vincent où s’élèvent chapelle et église.

On parcourt aussi le petit musée gratuit de santons. On peut y voir plusieurs crèches de Noël et des affichettes permettent de tout savoir sur la tradition du santon.

 

On se rend ensuite jusqu’à l’esplanade du château des Baux. Elle offre une large vue panoramique sur les environs. Les moignons du château des baux s’élèvent sur son éperon rocheux. On peut voir installées devant le château des machines de siège comme les catapultes.

La visite du château, de ses tours, son donjon, etc permet d’en savoir un peu plus l’histoire des seigneurs de Baux.

Visite du Mucem à Marseille – JOUR 2

Le MUCEM

C’est la 3ème fois qu’on se rend à Marseille : on l’aura visiter par petits bouts !

Pour préparer une visite complète de Marseille, destination ces articles:

• Marseille en famille
• Hôtels en famille à Marseille

On souhaite visiter le MUCEM qui n’existait même pas lors de notre 1ère visite ! C’est le 1er musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée.

Bon à savoir, le musée n’ouvre qu’à 11h en hiver. On prend donc notre temps et flâne le long du port avant de nous y rendre.

La structure du musée vaut à elle seule le détour : un cube posé au bord du rivage mais qui n’a rien de massif grâce aux dentelles de béton qui le recouvrent.

Le Mucem propose une 10aine d’expos dont 2 permanentes. On commence par l’expo sur la ruralité dans la galerie de la Méditerranée. Cette expo plutôt intéressante permet de découvrir l’occupation du bassin méditerranéen par l’homme depuis la Préhistoire, soit 30 000 avant J.-C.

L’homme est d’abord nomade, chasseur-pêcheur-cueilleur. Il est un élément de la nature.

Et puis l’homme domestique la nature, devient agriculteur et éleveur. Il se place au-dessus de la Nature. « C’est à partir de là qu’on a commencé à merder », dixit ma voyageuse en herbe. Et je suis bien d’accord avec elle…

On apprend tout sur la culture tripartite du bassin méditerranéen : la culture des céréales, impliquant la maîtrise de l’eau avec des systèmes de canalisations et irrigations comme les khetanas, encore exploitées au Maroc.

Les 2 autres cultures sont les oliviers et la vigne. Des objets, des vidéos permettent de découvrir ces cultures avec la fabrication de l’huile d’olives et du vin.

Les enfants sont très intéressés par la section sur la fabrication de pains ornementaux. On apprend que le pain est objet d’expression artistique et symbolique. A chaque époque de la vie, naissance, mariage, mort, est confectionné un pain rituel.

La 2nde expo permanente s’appelle « Connectivités » : elle est consacrée à l’histoire des grandes cités portuaires de Méditerranée aux XVIe et XVIIe siècle : Marseille, Istanbul, Venise, Lisbonne, Séville, etc font partie de ces ports aux relations complexes et qui ont façonné l’Histoire avec un grand H.

C’est l’occasion de faire une révision sur les conflits entre empires hasbourgeois et ottoman. Le XXIe siècle est abordé et interrogé à travers le devenir et les transformations de ces ports mégapoles. Cette 2nde expo plutôt instructive mais très didactique, n’est pas trop faite pour des enfants. Plutôt pour des ados passionnés par l’Histoire et la géographie.

Faut avouer qu’on ressort un peu déçus du musée, on s’attendait à plus d’expos sur le quotidien des civilisations méditerranéennes.

Panorama au Fort Saint Jean

Entre 2 expos, on a pu sortir et aller manger au port. On est revenu vers le MUCEM en passant par le fort Saint Jean. Edifié au XVIIe siècle par Louis XIV, il avait bien sûr une fonction militaire avant de devenir prison d’Etat.

On monte à la tour du roi René : la montée vaut vraiment l’effort. On y a un très beau panorama sur le port et le rivage de Marseille.

Voir la cathédrale Sainte-Marie-Majeure

On termine dans le quartier de la Joliette par la visite de la cathédrale Sainte-Marie-Majeure de style néo-byzantin. Elle est monumentale et tout en longueur avec ses 142m de long. La coupole avec ses 70m de diamètre est aussi très impressionnante. J’aime surtout les jeux de lumières renvoyées par les hauts vitraux. Les enfants peuvent voir à côté du choeur une immense crèche avec les incontournables santons.

Randonnée dans les Alpilles et Saint Rémy de Provence – Jour 3

Après 2 journées culturelles, cette 3ème journée de notre week-end familial en Provence est placée sous le signe de la nature : on se rend dans les Alpilles pour faire de la randonnée.

Cette rando, très aérienne, permet de faire le tour du Mont Gaussier par des échelles, mains courantes et arches naturelles avant de monter au sommet à 306m d’altitude. A éviter par temps pluvieux.

On passe par Saint Rémy de Provence, longe le site antique de Glanum par la D5. Après 2 virages en épingle, on atteint les 238m d’altitude. Sur la gauche, se trouve un large parking, point de départ de notre balade provençale. Vous pouvez aussi faire une autre balade menant au rocher des 2 trous.

On avance d’abord sur la route fermée à la circulation. Bon à savoir, vous pouvez vous balader en poussette ou vélo le long de cette route menant au plateau de Caume.

On emprunte ensuite un sentier partant sur la gauche. On atteint un point de vue donnant sur le Mont Gaussier : il a des allures de sphynx. Le sentier rejoint la route et on atteint un panneau planté sous un cèdre. On continue sur la gauche par le sentier des Echelles du Mont Gaussier. On descend sur une bonne longueur à travers bois. On longe le vallon de saint Clerg.

On finit par atteindre un replat avec un panneau nous indiquant de prendre le sentier sur la gauche. Finie la piste, le sentier devient étroit et très raide. On atteint le pied de la paroi.

C’était plutôt le mode balade familiale jusqu’à présent. A présent il va falloir crapahuter le long de la paroi. La montée est très bien sécurisée avec échelles et mains courantes. Mais cela reste un sentier très aérien, à éviter si vous êtes sujet au vertige.

Le long de la paroi court des échelles avec une balustrade. On sort des arbres, prend de la hauteur. On passe sous une arche en pierre et atteint un 1er palier.

On progresse lentement et avec prudence le long de la paroi. Le sentier nous fait partir sur la droite du Mont Gaussier. La montée dans la roche est spectaculaire. On atteint le bout du rocher, contourne une haute paroi puis on se faufile entre les parois. On atteint une large plateforme avec une arche sous laquelle passe le sentier.

On ressort sur les hauteurs avec vue plongeante sur Saint Rémy de Provence.

On avance sur un sentier tout en pelouse avant de retrouver des échelles un peu plus bas. Dernière descente avant d’achever notre tour du Mont Gaussier.

On avance ensuite sur un sentier entre les broussailles sèches avant de retrouver la route plus loin et le panneau sous le cèdre. On a mis moins de 2h avec environ 300m de dénivelée, sans la pause pique-nique.

On se rend ensuite à Saint Rémy de Provence pour une petite balade le long de ses ruelles pavées et ses façades en pierre parées des décoration de Noël. elles sont commerçantes mais sans excès: elles conservent un charme « provençal ».

Dernier jour de we familial en Provence : le zoo de la Barben

Après une journée nature et montagne, notre dernier jour de we en Provence en famille est placé sous le signe de la faune. Dans ce zoo, situé entre Marseille et Avignon, on peut observer des animaux du monde entier, soit plus de 130 espèces animales, des éléphants au panda roux, girafes, rhinocéros, hippopotames, etc.

Bon à savoir, le parc comporte de grands espaces de jeux avec tyroliennes pour que les tout-petits puissent se défouler.

A souligner, le parc participe à de nombreux programmes de conservation d’espèces animales menacées dans leur milieu naturel. Votre visite contribue à financer ces programmes.

On a passé une excellente journée dans ce parc de 33ha, soit 9km de sentier à parcourir. Le parc est en effet vaste, offrant ainsi de larges terrains où les animaux peuvent évoluer en semi-liberté.

On se rend d’abord au vivarium pour y voir d’interminables boas enroulés sur eux-mêmes, des varans, iguanes, caméléons, crocodiles figés, etc.

Le long du sentier qu’on emprunte ensuite sont aménagés des hôtels à insectes, et autres abris pour les petits animaux de chez nous. Des panneaux pédagogiques évoquent leur rôle dans la nature, les menaces pesant sur eux. Et surtout, on aime beaucoup, des indications sont données pour les aider à survivre.

On découvre ensuite les pandas hyperactifs alors que d’habitude ils dorment cachés dans les branches. Les lémuriens se dorent au soleil, assis, les bras écartés, les girafes très curieuses approchent leur long cou serpentin de nous.

On assiste ensuite à une animation passionnante sur les éléphants : on apprend tout sur sa physiologie, son régime alimentaire, son mode de vie matriarcal. On apprend aussi que l’animal n’est pas un animal de bat. Il peut pousser, tirer mais il n’est pas fait pour porter des charges ou des grappes de touristes irresponsables…

On passe plus de 4h à arpenter ce zoo de Provence avec les enfants : ils sont très intéressés (les parents aussi) par les panneaux indiquant, entre autres les relations homme/ animal : chassée pour sa peau, sa viande, ses cornes ou ses organes, la faune voit en plus son habitat se réduire ou disparaître… L’éléphant va disparaître, c’est inéluctable. Bien d’autres suivront… Il n’y aura pas d’arche de Noé pour les sauver si on ne fait rien… L’homme y compris étant menacé de disparaître….

Lors de ce court séjour en famille en Provence, on avait aussi repéré 2 autres sites touristiques intéressants mais qu’on n’a pas eu le temps de visiter ou parce que c’était fermé:

• le village des santons au village du Paradou, à 2km des Baux de Provence
• les grottes de Thouzon à 16km d’Avignon (fermées en hiver).

Où dormir pour les familles vers les Baux de Provence?

• Résidence à Vallemont en Provence: On a logé dans un appartement spacieux et confortable au coeur d’un vaste parc avec lac. La résidence était située au milieu des visites que l’on voulait faire. Formules petit-déjeuner, demi-pension ou pension complète proposée. Piscine à vagues avec des jeux nautiques pour les enfants et une pataugeoire. Clubs pour enfants et ados. Chambre familiale jusqu’à 8 personnes avec cuisine équipée d’un lave-vaisselle
• Les Résidences de Métifiot: résidence familiale respectueuse de l’environnement à Saint Rémy de Provence dans le parc régional des Alpilles. Piscine extérieure et spa. Garde d’enfants. Chambres, studios et appartements jusqu’à 7 personnes
• Hôtel Le Fabian des Baux: hôtel au pied du village des Baux-de-Provence avec vue sur les Alpilles. Chambre familiale jusqu’à 4 personnes. Prêt de lit bébé et lit d’appoint 
• Domaine De Manville: Hôtel de luxe au cœur d’un parcours de golf de 100 ha, à 1,6 km du centre des Baux-de-Provence. Club enfants et garde d’enfants. Piscine extérieure et piscine intérieure. Chambres, suites et villas jusqu’à 8 personnes. Prêt de poussettes, de lit bébé et lit d’appoint
• Hôtel Benvengudo: hôtel dans un ancien mas provençal traditionnel aux Baux-de-Provence. Piscine extérieure. Maisons, suites et chambres jusqu’à 5 personnes. Prêt de lit bébé
• Domaine du Mas Foucray: apparthotel dans un parc de 3 hectares aux Baux-de-Provence. Piscine extérieure. Studios et les appartements jusqu’à 10 personnes. Prêt de lit bébé