Voyage dans les Rocheuses canadiennes: tout ce qu’il faut savoir

Pass dans les parcs des Rocheuses canadiennes

Il vous faut vous acquitter d’un droit d’entrée dans les parcs canadiens en vous procurant un pass. Si vous restez plusieurs jours, il est préférable de prendre un pass annuel: c’est l’annual Parks Canada Discovery Pass

Vous pouvez acheter ce pass dans les entrées de parc, auprès des rangers. Ou encore en ligne sur le site officiel des parcs du Canada.

Hébergement dans les parcs canadiens des Rocheuses: galère…

Il est interdit dans les parcs canadiens de faire du camping sauvage, que ce soit avec une tente, un camping-car, un 4×4 avec cellule ou quoi que ce soit. Et il vaut mieux éviter de frauder, la note peut-être très salée et surtout, vous pouvez être convoqué au tribunal. C’est ce qui nous est précisé sur place mais dans quelle mesure c’est appliqué? On n’a pas cherché à savoir…

Pour dormir dans les hébergements, hôtels et autres, prévoyez de réserver très longtemps à l’avance, plusieurs mois. Y compris, les campings proposant des réservations à l’avance.

On a eu l’occasion de discuter avec un Français expatrié: il nous a appris que les réservations dans les campings commencent en mars. Il a fait ses réservations dès la 1er jour où c’était possible: en quelques heures, toutes les places étaient prises et il y avait plusieurs milliers de touristes sur liste d’attente.

Pour nous qui sommes partis pour une durée indéfinie avec une très grande flexibilité dans les dates, il n’était pas possible de réserver des mois à l’avance.

Il existe des campings fonctionnant sur le principe du 1er arrivé, 1er servi. Même en arrivant assez tard dans quelques-uns d’entre eux, vers 16-17h, on a réussi à dénicher des places. Ce sont des campings souvent rudimentaires ne proposant pas de douche. Juste des WC.

Il existe un site officiel pour réserver sa place en camping: reservation.pc.gc.ca

Chaque jour des places sont ouvertes à la réservation. Vous aurez peut-être un message indiquant qu’il n’y a plus de place disponible. Ne vous découragez pas et recommencez, soit tout de suite, soit un peu plus tard. On a souvent eu ce message mais on s’est aperçu qu’en recommençant notre demande, on finissait par avoir une place: des touristes annulent au dernier moment et libèrent des emplacements.

Il faut juste avoir de la connexion au moment de faire vos réservations: et ce n’est pas gagné… Les parcs peuvent être de grosses zones blanches: pas d’internet, pas de réseau mobile.

Pour les hébergements dans les parcs canadiens, on a donc jonglé entre les campings 1er arrivé, 1er servi, les réservations de camping en dernière minute. Et en fonction de notre itinéraire, si on n’était pas trop loin d’une route permettant de sortir d’un parc, on faisait la route pour aller camper en dehors où s’est permis.

Comment se déplacer dans les parcs du Canada?

Vous pouvez vous déplacer en train et en bus dans les Rocheuses canadiennes. C’est la solution la moins coûteuse et la plus écologique.

En bus, ce n’est pas simple, mais si vous avez de la suite dans les idées, c’est faisable avec plusieurs compagnies et des navettes locales.

La location d’un véhicule vous permet d’être autonome, d’autant plus que certains endroits des parcs ne sont pas desservis par des transports en commun.

Mais quel véhicule louer? Si vous prenez une voiture, vous aurez à réserver votre hébergement très en avance. Vous aurez aussi la contrainte de ne pas pouvoir changer votre parcours selon la météo ou pour faire des balades et visites improvisées au dernier moment.

Les autres solutions sont de louer un camping-car ou un 4×4 avec cellule: vous passez des vacances en complète autonomie… dans une certaine mesure puisque vous ne pouvez pas non plus dormir dans les parcs où vous voulez. Ce sont des moyens de locomotion plutôt chers à louer mais peut-être intéressants si cela vous évite de payer des hébergements.

La solution la plus économique est de louer une voiture et de dormir dans une tente.

Des accès réglementés dans les Rocheuses canadiennes

Pour accéder à certain site, vous n’aurez tout bonnement pas besoin de votre véhicule puisque c’est interdit à la circulation.

On a découvert 3 mois avant notre départ en voyage dans les Rocheuses canadiennes que c’était la nouveauté de l’année pour l’accès au lac Moraine, désormais interdit aux véhicules privés. Il faut réserver une navette publique ou privée. Pour la navette publique, même avec 3 mois d’avance, il n’y avait plus une seule place en juillet et août… Mais il semblerait que ce système de réservation à l’avance n’ait pas trop bien fonctionné l’année où on y était: il devrait y avoir un autre système basé sur la loterie…

Nous, on a dû passer par une navette privée (très chère…). Le souci, c’est qu’on ne peut rester que 3h environ sur place, que ce soit transport public ou privé. Donc, on n’a pas pu faire les randos qu’on avait prévues dans les parages…

Cela dit, à refaire, on ne le referait pas! On a fait des randos sans voir beaucoup de randonneurs dans les Rocheuses canadiennes et elles étaient bien plus sympas que Moraine lake où les touristes affluent…

Même chose dans  le parc de Yoho pour le lac Ohara: pour y accéder, réservation des mois à l’avance. A notre grand regret, on n’a jamais réussi à trouver de la place.

Road-trip dans les Rocheuses canadiennes: les grandes lignes

On a surtout sillonné la fameuse route 93, l’Icefields Parkway ou promenade des Glaciers, considérée comme une des plus belles au monde à juste titre. Sur des dizaines de kilomètres, c’est une symphonie de montagnes crênelées aux pics aigus, de lacs aux eaux turquoise, de langues glaciaires accrochées aux parois rocheuses verticales.

Nous qui venons des Alpes, nous pensions qu’il y aurait un air de déjà vu. Les paysages des Rocheuses sont en réalité très différents des Alpes: pas d’alpage, des sommets rocailleux, très abrupts, une faune similaire mais assez différente pour renouveler notre étonnement. On est tombé amoureux de ce paradis sauvage!

On ne compte pas les aller-retours qu’on a fait sur cette route en fonction des aléas de la météo, mais aussi parce qu’on a eu envie de rajouter des balades découvertes sur place ou qu’une famille française nous avait recommandée.

L’Icefields Parkway traverse 2 parcs nationaux, Banff et de Jasper. La route relie d’ailleurs les villes de Jasper à Banff, soit 230km d’un vrai poème géologique monumental.

On a aussi fait quelques incursions dans les alentours, au parc de Kootenay, au parc de Yoho, au Mont Edith Cavell et aussi, plus loin, au parc de Waterton, un parc jumelé avec le Glacier National Park aux USA.

Ce voyage dans les Rocheuses canadiennes nous a permis d’admirer des paysages ensorcelants mais aussi d’admirer la faune sauvage: ours, wapiti, orignal, cerf, biche, marmotte, pika, mouflon d’Amérique, et même, très rare à voir, un carcajou.

Icefields Parkway: de Banff à Jasper ou de Jasper à Banff?

Dans quel sens vaut-il mieux parcourir la fameuse Icefields Parkway? Le mieux, c’est de le faire dans les 2 sens! Il est préférable de la parcourir en matinée: les montagnes et glaciers les plus spectaculaires reçoivent la plus belle lumière le matin. Après, ils sont noyés dans l’ombre.

Ayant parcouru l’Icefields Parkway dans les 2 sens, on a préféré le sens Jasper vers Banff. On a trouvé les paysages plus spectaculaires dans ce sens mais c’est un avis très subjectif…

Vous retracer exactement notre road-trip n’aurait pas de sens, puisqu’on l’a sillonné plusieurs fois en tous sens!

Ci-dessous, je vous retrace donc ce qu’on a fait en partant de Banff jusqu’à Jasper et en incluant les parcs autour comme celui de Kootenay ou encore Yoho. Je vous indique aussi 2 excellentes visites qu’on a faites vers Calgary.

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(Pas) bon à savoir pour votre voyage dans les Rocheuses canadiennes

• Lors de notre séjour canadien, les montagnes ont été plusieurs fois noyées dans la brume, la brume des méga incendies venant du Canada et des Usa.
• Lors d’une discussion avec un Américain, celui-ci nous a appris que cela faisait 5 ans que chaque été le ciel devenait grisâtre et le paysage tout brouillé. Pas certain que cela s’arrange dans les années à venir…

Itinéraire dans les Rocheuses du Canada

Lacs Two-Jack, Minnewanka

Vers Banff, on peut faire la pause vers de nombreux lacs accessibles par la route: c’est le cas du lac Johnston et aussi des lacs Two-Jack et Minnewanka. On a beaucoup aimé le cadre du lac Minnewanka: on est en bout de route et on aperçoit en arrivant une longue chaîne rocheuse bordée de sa couverture de sapins.

Lac Johnston

On fait une étape au lac Johnston: un lac posé dans un écrin de sapins avec les pointes acérées des Rocheuses émergant en arrière-plan.

Banff

Cette ville des Rocheuses canadiennes n’a aucun attrait: c’est une ville touristique avec ses commerces dédiés aux touristes. Son intérêt est juste d’être un point de chute pour dormir, faire des courses ou encore sa lessive dans une laundry.

Canyon Johnston

Pour vous rendre au canyon Johnston, il faut s’éloigner de l’Icefield Parkway, vers Banff, et emprunter la route 1A.

3 randos sont possibles le long du canyon Johnston:

• Vers les chutes inférieures ou Lowers Falls à 1,1km de distance aller, avec 30m de dénivelée et à environ 30min de marche
• Vers les chutes supérieures ou Upper Falls à 2,6km de distance aller, avec 120m de dénivelée, à 1h de marche
• La source Ink Pots à 5,7km de distance aller, avec 330m de dénivelée: cette rando permet de remonter aux sources de la rivière et de les voir bouillonner

On a marché jusqu’aux Upper Falls, en 2h aller/retour. On a pris notre temps. Cela vaut la peine de marcher jusqu’à ces chutes supérieures, plus spectaculaires que les Lowers Falls. A noter l’originalité des Lowers Falls: on peut les voir à travers un trou dans la roche.

Marble Canyon

Dans le parc de Kootenay, plus confidentiel dans les Rocheuses canadiennes, on vous conseille de faire un petit détour pour aller voir le Marble Canyon: ce fut notre canyon préféré, loin de la foule touristique, qui plus est.

On longe sur 1km le canyon le plus étroit qu’on ait eu à arpenter: c’est un chef d’oeuvre artistique avec ses rochers lissés, sculptés par l’érosion. On admire aussi des cascades et une arche.

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Bon à savoir pour votre voyage dans les Rocheuses canadiennes

• Vous pouvez vous rendre aussi 3km plus loin au Paint Pots: une balade de 2km permet d’aller voir 3 bassins colorés, autrefois utilisés par les 1ères nations.

Lac Louise

Avec le lac Moraine, le lac Louise est le lac emblématique des Rocheuses canadiennes, celui qu’on retrouve sur maintes cartes postales.

S’ y rendre peut s’avérer très compliqué: dès 8h du matin, les places de parking sont toutes prises. Des employés chargés de la circulation vous renvoient hors du parking s’il n’y a plus de place (et encore, on a vu des véhicules devoir repartir alors qu’il restait de la place…) Et vous vous retrouvez à devoir redescendre dans la ville de Lake Louise en contrebas sans possibilité de faire demi-tour…

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Bon à savoir pour votre voyage dans les Rocheuses canadiennes

• Il est interdit de se garer au parking de 23h à 7h du matin sous peine d’amendes, voir de se faire enlever son véhicule. Cela dit, on l’ignorait, on est arrivé au milieu de la nuit pour être sûr de nous garer et il y avait déjà d’autres véhicules sur place. On a vu le panneau qu’au petit matin… De plus, les véhicules sont déjà nombreux à arriver avant 7h pour se garer.

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Au bord du rivage de lac Louise, on y éprouve des émotions très contrastées: c’est vraiment époustouflant de voir la paroi verticale du glacier plongeant dans le lac à effet miroir.

Mais, même tôt, avant 8h, on a aussi le sentiment d’être plongé dans une station balnéaire et pas du tout d’être en pleine montagne dans les Rocheuses tellement la foule de touristes est dense.

Et que dire de l’hôtel, le monstrueux hôtel enlaidissant le rivage du lac: est-ce vraiment sérieux ou par humour canadien que ce furoncle est appelé « le Château »? Ce bâtiment terne et immense avec ses 100aines de petites fenêtres fait plutôt penser à un pénitencier…

On fait la randonnée menant au belvèdère du Big Beehive en 4h.

On a trouvé cette rando sympa à faire pour approcher les lacs Miroir et Agnès mais le Big Beehive ne nous a vraiment pas enthousiasmés: le belvédère est bouché par les sapins avec une vue latérale donnant surtout sur le château-geôle et les immenses parkings en contrebas.

On a eu l’occasion de faire d’autres randos dans les Rocheuses avec des paysages bien plus époustouflants (voir plus bas): on s’est dit a posteriori que la réputation de Lac Louise était surfaite et n’était qu’un attrape-touristes.

Lac Moraine

Ce qu’on a dit de lac Louise vaut pour le lac Moraine…

Depuis 2023, comme déjà dit plus haut, il n’est plus possible de monter au lac Moraine avec son propre véhicule: il faut réserver des navettes publiques ou privées. On s’en est aperçu 3 mois avant notre voyage dans les Rocheuses canadiennes. Au mois de mai, il n’y avait déjà plus de place dans les navettes publics et presque plus rien pour les transports privés.

Il ne restait que des places dites Early birds à un coût exorbitant avec départ à 4h du matin. Après avoir tergiversé, on a cassé tout de même la tire-lire… à notre grand regret. Sur place, on ne peut pas rester plus de 3h, a priori, que ce soit avec les navettes publiques ou privées; on vous impose un retour à un horaire fixe.

Si vous voulez faire comme nous des randos dans les parages, il semble que ce ne soit plus possible. Il existe sinon la solution de monter en vélo, c’est encore permis lorsqu’on y était… ou de monter à pied: c’est 12km aller!

On s’est rendu au point de vue du Rockpile à 5 minutes à pied du parking: début août, le soleil se lève sur les montagnes vers 7h. Or c’est l’heure à laquelle on a été obligé de retourner au bus… Donc on n’a eu qu’un bref aperçu de ce fameux lever de soleil: on en est reparti très frustré et déçu… C’est juste du fast-tourisme!

Takakkaw falls dans le park de Yoho

On entre dans le parc national de Yoho et suit la route Yoho Valley Road menant aux Takakkaw Falls: la route en elle-même est assez longue mais vaut le détour. On sillonne une très belle vallée parcourue par une large rivière aux eaux d’un blanc écumeux provenant de la fonte des glaciers.

Alors qu’on sort d’un virage, on aperçoit soudain la très haute cascade de Takakkaw dévalant le long d’une paroi ocre.

Une petite balade d’1km environ permet d’approcher la cascade mugissante, d’apprécier la beauté des voiles d’eau se formant tout le long de la chute.

L’eau de la cascade provient d’un glacier situé sur les hauteurs. Quelques trouées entre les sapins permettent aussi d’apercevoir d’autres glaciers recouvrant le vallon au loin.

Lac Emerald dans le parc de Yoho

Le lac Emerald est réputé pour la couleur de ses eaux: il est accessible par la route. Son rivage est bondé de touristes ou plutôt le pont reliant le lac à un bout de terre est assailli.

Un sentier longe le lac: dès qu’on s’y engage, la foule se fait moins dense.

Et c’est un peu plus loin qu’on aperçoit le seigneur des Rocheuses: un ours brun! Malgré la foule amassée au lac Emerald, l’ours se baladait sur les pentes herbeuses: on l’a vu à environ 300m traverser avant de disparaître dans les fourrés.

Lac Herbert

Ne manquez pas de faire la pause au lac émeraude Herbert reflétant sapins et montagnes. Il est possible aussi de s’y baigner. C’est l’idéal pour la pause déjeuner grâce aux tables en bois installées à l’ombre à côté du parking.

Depuis le lac Herbert, on avance jusqu’à Hector Lake dont on aperçoit au loin la ligne vert d’eau et la traînée blanche d’un glacier au loin.

Lac et glacier Bow

On fait une halte au point de vue de Crowfoot: on est au bord du lac Bow encadré par 2 glaciers, le Crowfoot et le Bow. Le lac est dominé par un haut plateau rocailleux reposant sur un piédestal sablonneux et striés de traînees vertes.

On admire un de nos paysages favoris sur l’Icefield Parkway. Lors de nos nombreux allers-retours, on ne manquera pas de nous y arrêter systématiquement: selon les conditions météo, le moment de la journée, le paysage était très changeant. C’est baigné par les lumières matinales que le paysage est le plus ensorcelant.

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Bon à savoir pour votre voyage dans les Rocheuses canadiennes

• Pour ceux qui voyagent en autonomie, on est sorti du parc de Banff par la route 11: vous avez plusieurs endroits où vous poser ensuite le long de la rivière Saskatchewan.
• On n’est plus dans un parc ni le long de l’Icefields Parkway mais les paysages qu’on a découverts dans ces parages, pas du tout touristiques, valaient le détour. On a fait de belles balades improvisées le long de la rivière bleu cyan. On aperçoit aussi au loin une calotte glaciaire chapeautant les montagnes.

Lac et glacier Peyto

Une plateforme d’observation se situe à 1,1km du parking: elle offre une belle vue plongeante sur le lac formant une virgule s’enroulant autour d’une montagne. Le glacier Peyto sur la gauche alimente le lac de ses méandres serpentant jusqu’au lac.

Mistaya canyon

Situé à 300m de la route, le canyon Mistaya a été érodé par l’eau sur environ 200m et a formé des marmites de géant. Le passage fracassant de l’eau a sculpté des trous béants, donné des formes sinusoïdales aux rochers

Glaciaire lake

Cette rando est improvisée: un panneau en bord de la route 93, vers la jonction avec la 11 indiquant Glaciaire lake nous a intrigués.

Un panneau informatif nous indique bien une rando menant à un lac glaciaire: c’est 8,9km aller.

C’est trop pour nous mais on repère sur la carte un point de vue à 2,4km, soit 4,8km aller/retour.

Le sentier est facile, pour ainsi dire tout le temps plat. Comme il est moins fréquenté par les randonneurs, on voit plus d’animaux. On aperçoit un lagopède et surtout, très rare, on aperçoit une forme brune et massive traverser le sentier: un carcajou très furtif!

Après avoir traversé un pont, on atteint en 45 min de marche le belvédère: on a vue sur une vaste vallée irriguée de méandres gris bleu.

Rando au Parker Ridge

La randonnée au Parker Ridge est une des plus belles randos qu’on ait faites dans les Rocheuses canadiennes: en 4,2km aller/retour pour 250m de dénivelée, on admire un paysage d’une beauté indicible avec vue sur la langue glaciaire du Saskatchewan descendant de la calotte glaciaire du Columbia.

Voir l’article randonnée au Parker Ridge

Rando au Wilcox Pass et Wilcox Ridge

Quelques kilomètres avant le centre du Icefield Columbia, on s’arrête au panneau indiquant le départ de cette randonnée au Wilcox Pass, une de nos 3 randos préférées dans les Rocheuses canadiennes avec la Parker Ridge et celle du Mont Edth Cavell (voir plus bas).

Cette rando mène à un belvédère donnant sur la calotte glaciaire de Columbia et de ses différentes langues s’épanchant dans les vallons et le lac Sunwapta en contrebas. Le point de vue en hauteur est spectaculaire, bien plus que si on se contente du point de vue au niveau de la route!

Et c’est un coin où on peut voir plein de mouflons d’Amérique.

Glacier Athabasca

Après le lac Bow, le paysage devient très alpin: c’est un défilé de montagnes granitiques et crênelés. Le point d’orgue de ce paysage rupestre se situe vers le glacier Athabasca, un des autres sites avec le lac Bow que l’on a préféré.

C’est une langue glaciaire s’épanchant de l’Icefield Columbia, une immense calotte glaciaire. On peut d’ailleurs voir d’autres langues glaciaires tout autour de celle de l’Athabasca. On est face à une Nature pure, élémentaire, grandiose, tout en roche, glace et eaux de fonte couleur jade.

Une petite balade d’1km permet d’approcher la langue glaciaire de l’Athabasca: on gravit la moraine, atteint le pied du glacier borné par un flot vert de gris.

A 8h du matin, on était seuls face à ce spectacle sauvage et pur.

En redescendant, on a aperçu les 1ers bus se rendant directement… sur le glacier: une aberration écologique et photogénique… De grosses taches sur le glacier… Restez digne envers la Nature: évitez ces aberrations!

Stutfield Glacier Viewpoint

Stutfield Glacier est surnommé The Wall: on comprend bien pourquoi lorsqu’on fait face à cette paroi verticale et massive recouverte d’une nappe de glacier.

Sunwapta Falls

50km après le glacier Athabasca dévalent les chutes de Sunwapta: une 1ère cascade se faufile dans un défilé étroit.

Une balade d’1,2km sur un sentier facile en pente douce permet de voir d’autres cascades.

Athabaska Falls

Et 25km plus loin, on peut aussi voir les Athabaska Falls: elles sont faciles d’accès, à – de 100m de la route. Comme pour les Sunwapta Falls, ce sont des chutes d’eau s’engouffrant dans un canyon étroit.

La Vallée des 5 lacs

La balade de la Vallée des 5 lacs se situe près de Jasper dans les Rocheuses canadienne. C’est une balade en boucle de 4,3km avec très peu de dénivelée: on avance d’abord sur un sentier plat puis on alterne petites descentes et petites montées menant ves 5 lacs.

Une balade très bucolique d’un lac à l’autre avec d’infini camaïeu de vert, intense, limpide, du vert sapin au vert émeraude avec des nuances de turquoise.

On peut rallonger la balade jusqu’à 8km en faisant le tour du 1er lac.

Jasper

Comme Banff, une ville touristique sans attrait particulier, une ville étape pour laver son linge (on vous recommande le Coin Clean Laundry pour… boire le meilleur et vrai café du Canada) et faire le plein de nourriture.

Mont Edith Cavell

C’est au Mont Edith Cavell qu’on a fait une de nos plus belles randonnées dans les Rocheuses canadiennes, avec un paysage bien plus ensorcelant qu’aux lacs Moraine au lac Louise. On y admire un paysage élémentaire comme on aime, tout en glaces et roches.

Il est possible de faire 2 randonnées:

• le sentier du passage du glacier: c’est une balade très facile d’1,4km aller menant au bord du lac glaciaire. Le sentier est asphalté, il est donc possible de s’y rendre avec une poussette.
• Le Cavell Meadows Trail: c’est une rando de 9km aller/retour avec 500m de dénivelée menant à un belvédère.

C’est cette dernière qu’on a faite en 4h30 (en prenant notre temps). A savoir, la route pour accéder au parking est interdite aux camping-car et autres véhicules de plus de 7m.

Lac Medicine et lac Maligne

Depuis Jasper, on emprunte la Maligne Lake Road: c’est une route de 80km menant au lac Maligne, le bout de la route.

On traverse des paysages sauvages, se résumant à une 1ère étendue uniforme et verte de conifères, coiffée d’une muraille de montagnes dentelées et striées.

On atteint le lac Medecine, turquoise, tellement turquoise qu’il paraît fluorescent, et bordé au loin de montagnes granitiques.

On se rend au parking en bout de route: c’est le départ d’une rando vers les Bald Hills. L’orage ne nous permet pas de nous rendre jusqu’au point de vue des Bald Hills mais on passe par d’autres points de vue panoramiques, celui du Old Baldy, avec  vue sur le lac Maligne et les Rocheuses. Rando de 10km et +400m de dénivelée.

Calgary et Heritage Park

Pourquoi pas faire une étape dans la ville olympique de Calgary.

Lors de notre séjour, on a surtout beaucoup aimé la visite du musée en plein air, l’Heritage Park Historical Village: on y découvre la vie des pionniers à la fin du XIXe et début XXe siècle en passant d’un espace thématique à l’autre: le centre-ville, la fête foraine, la zone agricole, les 1ères automobiles… On emprunte aussi un train à vapeur avec des wagons restés dans leur jus.

Précipice à bisons Head-Smashed-in-buffalo-Jump

Heritage Park ne consacre qu’une zone très réduite aux 1ères nations: notre visite au Head-Smashed-In Buffalo Jump, classé à l’Unesco, nous permet d’en savoir plus sur ces 1ers peuples, leur mode de vie, leur rite.

Le site est situé sur les contreforts des Rocheuses, dominant les Grandes Plaines, vers Fort Macleod: le paysage à lui seul vaut le détour.

Le Head-Smashed-In Buffalo Jump est un des plus anciens et plus grands sites où les Amérindiens pratiquaient la chasse aux bisons en les précipitant du haut d’une falaise. Documentaires, objets, mises en scène rendent cette visite passionnante.

A noter, l’architecture originale du musée, enterré en grande partie, ce qui permet de préserver la vue sur le site.

Waterton park

Le parc de Waterton, dans les Rocheuses canadiennes, est situé à la frontière avec les Etats Unis: c’est un parc jumelé avec le Glacier National Park aux USA.

En dehors des sentiers battus, le parc de Waterton comme le Glacier National Park, mérite vraiment un détour.

A l’entrée du parc, sur la route 6, ne manquez pas le Bison Paddock: on entre dans ce très vaste enclos avec son véhicule et on sillonne une piste pour voir un troupeau de bisons. On a pu approcher ces mastodontes de très près: une expérience inoubliable!

On a fait aussi une randonnée au Bear’s Hump, un sommet permettant d’avoir une vue panoramique sur le lac Waterton et les montagnes. C’est une balade courte, mais intense, de 2,4km aller/retour pour 225m de dénivelée.

A savoir, aux USA dans le Glacier National Park, on a adoré la zone du Many Glacier. On a fait une très belle rando vers 3 lacs: Swiftcurrent, Josephine et Grinnel.

On a aussi roulé sur la route panoramique Going to the Sun.

Depuis le Logan Pass, on a fait la rando menant au Hidden lake.

On a aussi fait une rando menant au lac Avalanche avec un début de balade très sympa dans une futaie de cèdres.